4/07/2011 - Gonaïves dans l’histoire d’Haïti, ce n’est pas seulement l’honneur d’être le berceau de l’indépendance. La ville a une vie avant et après le 1er janvier 1804. Gonaïves, c’est d’abord une réalité géographique aux dimensions économique, démographique, sociale, politique... Son histoire est une totalité dont ces facteurs sont étroitement imbriqués. L’existence de Gonaïves est mentionnée dans les travaux des chroniqueurs dès les premiers temps de l’occupation française. Du reste, si elle n’est pas attestée dans la période précolombienne en tant qu’agglomération, on sait que le mot est d’origine indienne (Gonaïbo). C’est seulement dans les années 1660, à la belle époque de la flibuste, que l’on voit apparaître les Gonaïves comme point de rencontre des aventuriers. Des boucaniers venus de La Tortue s’installèrent dans la Plaine des Gonaïves où ils s’adonnèrent à la chasse des bœufs sauvages. En 1663, ils y étaient en nombre suffisamment important pour obliger des troupes espagnoles conduites par le général Vandelmoff à les attaquer. Les corsaires aussi fréquentaient la baie des Gonaïves. Le féroce Nau l’Ollonais, ainsi nommé parce qu’il était originaire des Sables d’Ollone (France), s’y était réfugié en novembre 1666 pour partager avec ses flibustiers le fabuleux butin qu’ils s’étaient procuré après le pillage de la ville vénézuélienne de Maracaibo. Gonaïves, c’est donc au départ un port d’accès facile, un pied-à-terre pour les pirates. Généralement, la baie et les pointes de proximité (Port-à-Piment, Coridon, Lapierre) donnèrent lieu à des activités importantes, soit pour la course, soit pour le commerce alimenté par les salines de Coridon où, déjà en 1670 selon Moreau de St Méry, «les Anglais (allaient) charger du sel ... un sel extrêmement blanc et fin.» C’est également par les Gonaïves que commença la deuxième phase de la guerre de l’indépendance. Après avoir échappé à un guet-apens à la Petite Rivière de l’Artibonite le 23 octobre 1802 et pris possession du fort de la Crêteà-Pierrot, Jean-Jacques Dessalines joignit Vernet dans la ville des Gonaïves que celui-ci, sur les instructions du général en chef, avait libérée de concert avec le colonel Gabart et les insurgés Comus et Jean Labarrière. De cette position conquise sur les troupes françaises, il prit des dispositions pour la conduite de la guerre. Au général Quentin qui lui écrivit pour s’étonner de son comportement il répondit: « J’ai arboré l’étendard de la révolte parce qu’il est temps d’apprendre aux Français qu’ils sont des monstres que cette terre dévore trop lentement pour le bonheur de l’humanité. J’ai pris la Petite-Rivière et Gonaïves. Demain je marcherai contre St Marc.» Et Ardouin qui rapporte ces propos de commenter fièrement : «C’est aux Gonaïves où Toussaint Louverture fut embarqué, où son brave lieutenant proclama son indépendance de la France que le hasard l’amena à faire cette déclaration ! Le gant avait été jeté à toute la race noire, il venait d’être relevé avec énergie et fierté.... Pour ma part, j’ajouterai que ce n’est pas par hasard que tous ces événements se passèrent aux Gonaïves puisque, comme je l’ai déjà signalé, le précurseur de l’Indépendance et ses lieutenants avaient fait de la région leur séjour de prédilection, le lieu principal de leur quartier général. Avec Dessalines, la préférence fut accordée à Marchand. Mais, c’est encore aux Gonaïves que l’indépendance fut solennellement proclamée le 1er janvier 1804 .Le dernier grand épisode de guerre avant la fin politique du siècle et l’occupation américaine se déroula en 1914. Jusque là, Gonaïves qui a déjà fait plus que sa part d’insurrections, de révoltes ou de révolutions n’avait pas encore donné un chef d’État. Ce fut chose faite après le choc du 2 février où les forces insurrectionnelles de Davilmar Théodore venues du Nord pour aller cueillir les fruits de la victoire sur Michel Oreste durent engager la bataille contre le délégué militaire de l’Artibonite, le général Oreste Zamor. Victorieux, celui-ci se rendit à la capitale pour obtenir la consécration de l’Assemblée nationale selon le rituel observé depuis Nord Alexis.et pour mémoire c'est le président Nord Alexis qui avait construire le palais Du centenaire au Gonaives
Texte Pierre Erick Simeus
3/26/2011 Dans les années 30, Gonaïves était la seule ville à avoir une fanfare de 52 musiciens. Cette fanfare formée par les forces américaines d’occupations provenait de la 16ème commune du département de l‘artibonite, Hinche. Par la suite, la ville regroupera quatre fanfares • la fanfare des Gardes d’Haïti • la fanfare du lycée Geffrard • la fanfare Communale • la fanfare de l‘école professionnelle, avec pour maestro Elie Coen. Celle du lycée Geffrard eut son sein deux des plus talentueux maestro du 20ème siècle haïtien Antalcidas Oréus Murat et René Saint-Aude, membres de l‘inoubliable Jazz des Jeunes. • Murat, musicien trompettiste de talent et compositeur du Jazz des Jeunes, il a composé la musique Fleur de mai interprété par Gérard Dupervil. Murat intégra le Jazz des Jeunes en 1946. Avant il avait prêté ses services respectivement à l'orchestre ISSA EL SAÏEH et au CONJUNTO INTERNACIONAL de Nemours JEAN-BAPTISTE. Son talent consacrera la renommée de cette formation musicale. • René Saint-Aude, maestro du Jazz des Jeunes, intégra le CUNJUNTO DES JEUNES en aout 1941, qui prend le nom de Jazz des Jeunes. Les décennies 50 et 60 verront la création des orchestres Volcan des Gonaïves et Simbie. Volcan a eu pour premier maestro Raymond Cicault, grand frère de Wébert Cicault / Sicot
Recherches/Texte (reference on Gonaiviens on facebook) de Phillipe Antoine
2/13/2011 Vers les années 1940, l'armée d'Haïti animait les activités musicales pendant les périodes de fête aux Gonaïves. L'armée d'Haïti comptait en ses rangs de brillants musiciens. En 1947, un groupe de jeunes de la ville avait décidé de former un groupe musical sous le nom de Sensationnel Jazz. Ils étaient: Lucien Legros (Maestro), Dieujuste François, Felton Jean Charles, Ducasse Norgaise, Dieujuste François, Theodore Jean (tambourineur de la Branche Aimable pendant plusieurs années et d'autres jeunes de l'époque. Sensationnel Jazz est le premier groupe musical des Gonaïves. En Août1947, sur la demande des autorités locales, le groupe musical " Sensationnel Jazz" jouait la dessalinienne sur le wharf des Gonaïves pour recevoir le Président Dumarsais Estime. C'était une fierté pour ces jeunes.
En 1950, Le Volcan d'Haïti avait pris naissance avec certains musiciens du groupe Sensationnel Jazz qui n'avait pas vécu pour longtemps. Lucien Legros, saxophoniste, fut le premier maestro de ce nouveau jazz. On retrouvait Ducasse Norgaise, saxophoniste, Dieujuste François, saxophoni et d'autres jeunes de l'époque.
4/24/10 Vers les années 40, il était de coutume aux Gonaïves d’organiser des baptêmes de poupées dans les familles pour faciliter la rencontre entre les jeunes des deux sexes. La poupée était le symbole de la rencontre. Il fallait avoir un parrain et une marraine pour le bébé. De la musique, des mets variés, de l’élégance, de la galanterie faisaient partie du menu. Le parrain devait prononcer un discours éloquent et présenter un cadeau à la marraine. Parfois, cette amitié occasionnelle entre parrain et marraine débouchait sur des aventures amoureuses qui duraient de longues années et, par la suite, conduisaient parfois à des engagements officiels et religieux . Bon nombre de la génération d’aujourd’hui, originaire des Gonaïves,- si l’on fouille dans la mémoire collective- a pris naissance à partir de ces baptêmes de poupées d’autrefois.
4/09/10 La question de couleur a été une source de conflits même avant la fondation de la nation haïtienne en 1804. Vous vous rappelez surement les luttes entre pompons blancs et pompons rouges, entre affranchis et affranchis. Enfin, ironiquement les affranchis s’allièrent avec la grande troupe des esclaves pour faire 1804. A travers l’histoire de notre pays, cette lutte a traversé des générations jusqu’à l’arrivée de François Duvalier au pouvoir en 1957. Aujourd’hui, cette lutte de couleur existe timidement mais a laissé des séquelles très profondes et destructrices à la nation haïtienne: moun la ville, moun ande or, moun nan moutagn, moun sou belair, moun Petionville, moun la salin, ti grimo, ti neg nwa, diaspora...
Cette lutte de la couleur de peau a eu aussi des répercussions dans tout le pays et notamment aux Gonaïves ou deux groupes se rivalisaient: le cercle du commerce (personne à peau Claire) et le faisceau club (les noiristes). A l’avènement du Dr François Duvalier (noiriste), après des élections à l’haïtienne (la majorité des élections réalisées en Haïti après la chute de Baby Doc, Jean Claude Duvalier, sont similaires à celle qui avait apportée Papa Doc au pouvoir au mépris des normes démocratiques), des actes répréhensibles et inimaginables ont été commis aux Gonaïves. Le viol comme à Port-au-Prince des membres de l’autre classe a été organisé. Aux Gonaïves, un des membres de la famille Wise a été violée par les hommes en “Cagoule” pour se venger de son opulence (une mauvaise approche à considérer le frère haïtien (sœur) est supérieur à l'autre à cause de la couleur de son épiderme, « idiocratie extrême ») et de son appartenance au rival du Dr François Duvalier aux dernières élections de 1957, l’Agronome Louis Déjoie. Sous le président Paul Eugène Magloire, après une tentative de bagarre entre les deux clubs aux Gonaïves, la police avait procédé seulement à l’arrestation des membres du faisceau du club. (Noiristes).
4/02/10 On raconte que vers les années 56, la question de la couleur d’épiderme « moune a po clè, moun nwa » faisait la une de l’actualité aux Gonaïves. Le cercle du Commerce qui était constitué des gens à peau claire (des bourgeois de la ville) se réunissaient souvent pour festoyer ou avoir des réunions d’amis. Magloire Beaudin, du petit jus bar, avait l’épiderme noir foncé et comptait des amis dans le groupe. Un jour, il se présenta dans une réunion du cercle du Commerce. A son apparition, un des membres du groupe pour signifier sa présence de quelqu’un qui n’est pas de la " classe", eut à dire : il y a une mouche qui est tombé dans mon verre de lait.
3/26/10 Vers les années 60, si l'on n'accepterait pas d'aller stationner pendant presq’une journée à Lalue à Port-au-Prince ou à la rue Christophe dans la seule maison à deux étages, attendant à la file indienne les bénédictions du parrain de l'époque comme le médecin qui recevait ses clients, les avocats, les soi disant- intellectuels de la ville et presque toutes les personnes qui voulaient être embauchés dans le secteur public ou même à Sedren (une compagnie privée minière) devraient tirer la révérence pour aller saluer le Maitre et Seigneur du département de l'Artibonite, Zacari Delva connu sous le nom de Parrain, représentant officiel de Dr Francois Duvalier, papa doc.
On raconte que dans les années 60 à 70, dans le département de l'Artibonite, des loups garous blancs connus sous le nom de "merlette" circulaient le soir à bord d’une jeep ou d'une voiture. On portait des doutes sur certains commerçants étrangers. Mais, personne n'a jamais vu une merlette ou identifiée une personne qui a été victime.
3/24/10 Dans les années 69 jusqu'a en 1970, il y était de coutume officielle que des délégations d'élèves, de miliciens connus sous le nom de Tonton Macoute, de soldats, des notables de la ville de se rendre à Descahos (entrée Ouest de la Ville des Gonaïves) pour venir rencontrer le leader populaire Zacharie Delva à chaque fois qu'il rentrait aux Gonaives. Personne n'avait pas le droit de dire non à cette tribulation qui durait trois à quatre heures. Parfois, il ne venait pas. Personne ne pouvait pas abandonner son poste. Il faudrait attendre la dernière minute pour que les responsables de chaque délégation acceptent de lever timidement l'ancre. Quand le Parrain venait c'est la réjouissance pour les élèves des délégations (des innocents, tes) qui lui demandèrent des jours de congé. On pouvait obtenir un, deux à trois jours de congé suivant l'applaudissement quand on lui avait réservé. Congé, Congé, demen e aprè demen, Parrain. Un simple geste de lui, tout est reglé à Descahos en pleine rue. Et les directeurs d'écoles ne pouvaient rien dire. Ils devraient obéir, sinon...
Un homme très populaire de la ville des Gonaives assistait à un match de football opposant l'équipe des Gonaives à celle du Cap-Haitien. Le reporter de Radio Trans Artibonite disait que l'équipe Gonaives a gagné le match de justesse. Le monsieur populaire, grand contremaitre, était assis près du reporter. Comme il aimait beacoup la langue francaise a voulu expliquer à un ami qui n'était pas présent au Parc Vincent. Mon ami Pierrot, tu sais l'équipe des Gonaives a gagné le match de tristesse.
03/18/10 Ti Ciga, l'un parmi les grands entrepreneurs de la ville, donna un chèque à un boss charpente qui avait effectué un aménagement dans son entreprise. Ti Ciga avait écrit le nom du boss charpente en chiffre. Le boss en prenant le chèque a remarqué l'erreur et lui a demandé de corriger son nom. Ti Ciga a pris sa plume et a mis un accent aigu sur le chiffre 2.
03/13/10 Dans les années 50, le carnaval était une période de réjouissance et d’activités économiques aux Gonaives. De jour comme de nuit, les bandes traditionnelles telles que la Branche Aimable, la Reine St Rose, Tana et Tato permettaient à toutes les couches de la société gonaivienne de se défouler dans une ambiance frénétique et survoltée. Le samedi soir, les maris plaquaient leurs épouses pour aller se marier à des femmes des quartiers populaires. Ces dernières, éclatantes de fraîcheur, étaient toujours aussi accueillantes au milieu de la foule des danseurs qui se pressaient autour des musiciens de la Branche Aimable et de la Reine St Rose. Le mariage n’était autre qu’une danse lascive qui sera récompensée par un sandwich aux poissons bourrés d’une salade arrosée par une sauce piquante (Salaise). Les couturières, les marchandes de “salaises”, de pistache grillé, les charpentes tiraient des profits en cette periode carnavalesque. A coté des groupes qui évoluaient les samedi et dimanche soirs, deux autres bandes Tana et Tato faisaient trémousser les jeunes gens des deux sexes les dimanches après midi pendant la période carnavalesque. Le blanc et le rouge identifiaient les supporters de Tana. Le vert et le jaune pour les fans de Tato. A l’approche des jours gras, ces groupes se rivalisaient. Chaque groupe se distinguait par leur créativité, leur spontanéité à taquiner le groupe rival par des chansons parfois improvisées dénonçant les méfaits, les us et coutumes des gens de cette ville. Une année, les responsables de Tana firent le voyage jusqu à Port-au-Prince où ils prirent l’avion pour revenir à temps pour l’ouverture des festivités carnavalesques des trois jours gras. Ils voulaient monter à la bande rivale Tato que les responsables de Tana furent des gens de grand “palto”, de grand “chire pitt”. La délégation de Tana, présidée par son président Solon Jean Baptiste, débarquât dans un petit avion sur le terrain de l’Aviation au haut de la rue Clerveaux sous les applaudissements des membres et fans déguisés en couleur banc et rouge. Dans un concert de klaxons et sous les vivats de la foule massée sur tout le parcours, la délégation de Tana dirigée par le président Solon Jean Baptiste fit son entrée en ville. Les badauds qui se comptaient par milliers dans ce brouhaha indescriptible chantèrent à tue tête: Présidan Solon kaka nan “avyion”. C’était, peut être une réplique ou une stratégie utilisée par la bande rivale Tato pour banaliser le spectacle éloquent présenté par le groupe carnavalesque Tana.
Le nom La Branche Aimable fut donné en l'honneur du Président Fabre Geffrard qui se mettait à l'abri comme opposant dans la localité dénommée Souvenance (nom donné à cette localité en souvenir de Geffrard). Pour marquer le passage de Geffrard (la famille Legros était un allié de celui-ci) on donne le nom du groupe carnavalesque la branche Aimable de Geffrard. Le nom St Rose vient d'une grande Dame de Léogane qui fut membre de l'Etat major de la Branche Aimable qui abandonna le groupe pour aller former le groupe rival. Elle a donné le nom St Rose en l'honneur du Saint Patron de Léogane : Saint Rose de Lima.
A coté des activités carnavalesques qui firent des Gonaives, une ville autrefois accueillante et la beauté captivante des femmes gonaiviennes et leur don en Art culinaire, de nombreuses familles du Sud, de l'Ouest et du Nord venaient s'établir aux Gonaives. Marc Henty Auguste, Reynald Orival, (Montréal Canada, Lynn, Mass)
03/06/10 Il s’appelait Mérité. Tous les soirs, rentrant chez lui, après avoir ingurgité plusieurs verres de tafia aux abords du marché communal. Il empruntait toujours la rue Vernet. Et la il faisait un arrêt spécial devant le presbytère pour invectiver les prêtres français qui dirigeaient à l’époque la paroisse des Gonaïves. Tous les jours, il en profitait pour dédier toute une litanie d’injures à l’égard des prêtres qui selon lui se mêlaient de la politique. Le slogan qui revenait chaque jour était : Pè pédan w alé Dejoie lan mèd. Marc Henry Auguste, Montréal, Canada
On raconte lors des funérailles de grande Louise, la mère de Zacharie Delva dit parrain aux Gonaïves, Antoine, l’homme à l’esprit dérangé et philosophe des rues, avait prédit que Zacharie Delva n’aura pas la chance d’avoir des funérailles officielles.
Antoine Fabre Geffrard de nationalité étrangère, grand spéculateur avait séduit plus d’une centaine de femmes aux Gonaïves. Il compte dans son palmarès plus d’une centaine d’enfants en dehors de son mariage.
La petite histoire raconte qu’un grand avocat de la ville des Gonaïves a failli d'être étouffer dans une armoire car le mari de la femme dont il avait une aventure amoureuse apparut soudainement à la maison.
Ti Ciga avait offert un chèque de vingt cinq mille gourdes aux élèves du CIC comme donation. Quand on lui a posé la question pourquoi, il avait donné une telle somme. Ti Ciga a répondu, je suis un ancien élève du College.
Un ancien inspecteur urbaniste et petit frère d'un grand "bacha"politique du régime de papa doc qui croyait pouvoir s’exprimer en espagnol ajoute la lettre a à tous les mots français ou créoles qu’il utilise. Il avait plein pouvoir dans la région et même croyait en avoir sur la langue espagnole. Meta la filla a la clasa (mettre la fille dans la classe) Marceau Michel, militaire et pilote, s’amusait à faire des acrobaties dans le ciel de la ville des Gonaïves quand il était en mission spéciale. A cette époque la, les gens disaient Ti Marceau nan lè-a
A l’époque carnavalesque aux Gonaïves, on rapporte que Claude Forbin et sa femme étaient obligés de tenir en secret les consignes de la Branche Aimable et de St Rose. On prétend que le couple n’était pas en bonne harmonie à chaque periode carnavalesque. Claude était un membre supporteur de la Branche Aimable tandis que sa femnme supportait le groupe carnavalesque St Rose.
Entrevue de Mingolove Romain avec Jean Barbot et Jean Pierre dit Jean Tatoune
Répertoire Musicale des Groupes Gonaiviens ou des chansons composées à l'honneur de la ville des Gonaïves
Wyclef Jean Gonaives Video Music
Répertoire de Maurice Sixto (Gonaivien conteur) Présentation de ses oeuvres