Alix Joseph
Alix Joseph, travaillant à son bureau au local de la Télé Radio Provinciale, était un rude travailleur.
Alix Joseph, professeur de philosophie au Lycée Fabre Geffrard, membre de plusieurs organisations socioprofessionnelles de la ville, directeur administratif de Télé Radio Provinciale, animateur d’une émission très écoutée a été froidement abattu par balles par deux inconnus le mercredi 16 Mai 2007 aux environs de 8 heures du soir à la rue Liberté (zone comprise entre la rue Fabre Geffard et la rue Toussaint Louverture). Il était âge de 38 ans. Ce soir, il était dans sa voiture accompagné de sa campagne Josianne Pélissier. Ses funérailles ont été chantées par le révérend père Jeannite Jeannot, Curé de la paroisse de Saint-Michel de l’Attalaye, le Jeudi 24 Mai 2007 à la Cathédrale du Souvenir des Gonaïves.
Deux des trois suspects ont été appréhendés. Bernard Joseph fut arrêté le 20 Novembre 2007 et quelques jours c’était le tour d’un autre suspect du nom de Remillien Emmanuel connu sous le nom de “Ti Nasson”. Jerry Bien-Aimé, le suspect numéro trois n’a jamais été appréhendé. Faute de preuve, les deux ont été relachés.
En 2009, trois personnes, Jackson Elusme, Alix Souffrant et James Benoit avaient été condamnées à 10 ans d’emprisonnement dans le cas d’un procès au cours des assises criminelles. Aucun des membres de la famille d’Alix Joseph n’assistait pas au déroulement de ce procès.
Deux d’entre elles, c’est-à-dire Jackson Elusmé et Alix Souffrant sont entrain de purger leur peine. Le dernier James Benoit en cavale condamné par coutumace est recherché par la police haïtienne. Le mobile de cet assassinat crapuleux demeure inconnu et le ou les auteurs intellectuels du meurtre du professeur et journaliste Alix Joseph vaguent jusqu'à nos jours à leurs occupations sans inquiétude. Un procès insolite.
Deux des trois suspects ont été appréhendés. Bernard Joseph fut arrêté le 20 Novembre 2007 et quelques jours c’était le tour d’un autre suspect du nom de Remillien Emmanuel connu sous le nom de “Ti Nasson”. Jerry Bien-Aimé, le suspect numéro trois n’a jamais été appréhendé. Faute de preuve, les deux ont été relachés.
En 2009, trois personnes, Jackson Elusme, Alix Souffrant et James Benoit avaient été condamnées à 10 ans d’emprisonnement dans le cas d’un procès au cours des assises criminelles. Aucun des membres de la famille d’Alix Joseph n’assistait pas au déroulement de ce procès.
Deux d’entre elles, c’est-à-dire Jackson Elusmé et Alix Souffrant sont entrain de purger leur peine. Le dernier James Benoit en cavale condamné par coutumace est recherché par la police haïtienne. Le mobile de cet assassinat crapuleux demeure inconnu et le ou les auteurs intellectuels du meurtre du professeur et journaliste Alix Joseph vaguent jusqu'à nos jours à leurs occupations sans inquiétude. Un procès insolite.
Manifestations
A l’initiative de
l’association des journalistes des Gonaïves et de l’Organisation des médias du
Haut Artibonite (OMHA), une grande manifestation avait été organisée pour
protester contre l’assassinat de Alix Joseph. Des milliers de gens de la ville et
une délégation de journalistes venant de Port-au-Prince avaient participés à
cette manifestation du lundi 21 Mai 2007.
Archives
UN denounces killing of Haitian journalist Alix Joseph
http://en.wikinews.org/wiki/UN_denounces_killing_of_Haitian_journalist_Alix_Joseph
http://www.cpj.org/killed/2007/alix-joseph.php
http://radiokiskeya.com/spip.php?article3678
Chef de gang arrêté pour l'assassinat d’un directeur de radio à Haïti
http://www.qctop.com/actualites/gang-criminel-haiti-1002.htm
- La journaliste Gaby Saget de Radio Métropole s'est vue décernée le « PrixAlix Joseph » du jeune journaliste. Le prix du meilleur animateur
http://radiovision2000haiti.net/home/?p=2451
http://www.lematinhaiti.com/Article.asp?ID=21837
- La discothèque de la Télé Radio Provinciale porte le nom d'Alix Joseph.
Archives
UN denounces killing of Haitian journalist Alix Joseph
http://en.wikinews.org/wiki/UN_denounces_killing_of_Haitian_journalist_Alix_Joseph
http://www.cpj.org/killed/2007/alix-joseph.php
http://radiokiskeya.com/spip.php?article3678
Chef de gang arrêté pour l'assassinat d’un directeur de radio à Haïti
http://www.qctop.com/actualites/gang-criminel-haiti-1002.htm
- La journaliste Gaby Saget de Radio Métropole s'est vue décernée le « PrixAlix Joseph » du jeune journaliste. Le prix du meilleur animateur
http://radiovision2000haiti.net/home/?p=2451
http://www.lematinhaiti.com/Article.asp?ID=21837
- La discothèque de la Télé Radio Provinciale porte le nom d'Alix Joseph.
LES FAITS INSOLITES
- Vers les années 1972, les haïtiens qui avait
laissés Haïti pour aller travailler à Nassau Bahamas, aux Etats Unis, en France
et dans d’autres pays envoyaient de l’argent à leurs familles. Ils utilisaient
le service du bureau postal en déposant des chèques dans des enveloppes car le service des transferts d’argent
n’existait pas encore en Haïti. Le service postale était le moyen fiable pour
envoyer de l’argent.
Un scandale allait éclater aux Gonaïves en été 1982 quand Antoine Sajous, connu sous le nom de Tonton, un employé de la banque de national de crédit, a été arrêté pour avoir trompé la vigilance des employés du bureau postal en s’emparant à chaque visite des enveloppes contenant des chèques. Certains employés de la poste étaient de connivence avec Antoine Sajous. Le bureau de la poste se trouvait à la rue Egalité. Comme employé de la banque, il pouvait changer facilement les chèques et d’autres notables de la ville ont été impliqués dans cette affaire louche. Antoine a été incarcéré aux Casernes de Toussaint Louverture pendant plusieurs mois et relâché sous une demande spéciale venant de Port-au-Prince, selon une source de bonne foi. Le procès a été sursoit. Comme les haïtiens ne faisaient plus confiance au bureau postal, les maisons des transferts d’argent commençaient à faire leur apparition en Haïti. La première maison haïtienne de transfert d’argent fut l‘HATREXCO.
HOLD UP
- Le vendredi 11 décembre 1987 sur la route d’Anse rouge, des individus placés en embuscade avaient réalisés un holdup up sur la personne de l’Agronome Jean Raymond Dallien, travaillant dans le district agricole des Gonaïves. Ce dernier était possession de 35000 gourdes qui allait remettre à des employés agricoles. Grâce à l’appui de la population de la zone de la Hatte trochée, le nommé Ti Marco Moris a été identifié et arrêté le même jour. D’autres complices ont été appréhendés par la justice haïtienne, notamment Roger Bedouet qui était comptable du bureau agricole fut l’instigateur de ce holdup. Le procès a eu lieu en 1989 et le tribunal l’avait condamné à deux ans de prison, ainsi que ses complices.
Un scandale allait éclater aux Gonaïves en été 1982 quand Antoine Sajous, connu sous le nom de Tonton, un employé de la banque de national de crédit, a été arrêté pour avoir trompé la vigilance des employés du bureau postal en s’emparant à chaque visite des enveloppes contenant des chèques. Certains employés de la poste étaient de connivence avec Antoine Sajous. Le bureau de la poste se trouvait à la rue Egalité. Comme employé de la banque, il pouvait changer facilement les chèques et d’autres notables de la ville ont été impliqués dans cette affaire louche. Antoine a été incarcéré aux Casernes de Toussaint Louverture pendant plusieurs mois et relâché sous une demande spéciale venant de Port-au-Prince, selon une source de bonne foi. Le procès a été sursoit. Comme les haïtiens ne faisaient plus confiance au bureau postal, les maisons des transferts d’argent commençaient à faire leur apparition en Haïti. La première maison haïtienne de transfert d’argent fut l‘HATREXCO.
HOLD UP
- Le vendredi 11 décembre 1987 sur la route d’Anse rouge, des individus placés en embuscade avaient réalisés un holdup up sur la personne de l’Agronome Jean Raymond Dallien, travaillant dans le district agricole des Gonaïves. Ce dernier était possession de 35000 gourdes qui allait remettre à des employés agricoles. Grâce à l’appui de la population de la zone de la Hatte trochée, le nommé Ti Marco Moris a été identifié et arrêté le même jour. D’autres complices ont été appréhendés par la justice haïtienne, notamment Roger Bedouet qui était comptable du bureau agricole fut l’instigateur de ce holdup. Le procès a eu lieu en 1989 et le tribunal l’avait condamné à deux ans de prison, ainsi que ses complices.
Scandale
23 Mai 1984 - le premier cri de protestation contre le régime des Duvalier partait de Raboteau: " Abas Duvalier". De 1984 à 1986, des manifestations anti Duvalier se déroulaient à un rythme accéléré aux Gonaïves. Pour colmater la rébellion, le pouvoir central avait prise des mesures administratives et politiques. Des révocations d’anciens membres du régime et des nominations de nouvelles figures ont été effectuées, des projets de construction étaient en cours. La construction d’un bâtiment pouvant servir de Parc Industriel sur la route Nationale numéro un sur le coté Nord de la ville. Le ministre de l’Intérieur et de la défense Nationale Roger Lafontant avait ouvert un compte en son nom à la banque Nationale de Crédit en déposant une forte somme pour un projet de construction des maisons à Raboteau et pour le projet de drainage de la ville. En Effet, la chute des Duvalier en 1986 n’avait pas permis à la ville des Gonaïves de bénéficier de ces projets. En septembre 1990, lors du coup d’Etat par l’Armée d’Haïti, Roger Lafontant, ancien ministre et putschiste, a été assassiné à la prison centrale de Port-au-Prince.
Sur l’investigation du bureau central de la banque de Crédit (Port-au-Prince), un audit a été fait en 1994 concernant l’existence de ce compte. Des transactions de retraits ont été effectuées sur ce compte alors que le propriétaire était décédé depuis Septembre 1990. La direction générale de la banque Nationale de crédit était obligé de révoquer la majorité des employés subalternes et les responsables ont été transférés à Port de Paix et à Petit Goâve.Toutefois la somme enlevée sur le compte du docteur Roger Lafontant n’avait jamais retourné sur le compte.
Le comportement insolite de la classe politique haïtienne, l'irresponsabilité d'une élite intellectuelle, et le souci " I do not care" de la bourgeoise économique haïtienne hypothèquent à maintes reprises la souveraineté de notre nation en trahissant le serment fait par nos vaillants ancêtres.
1914 - 1928 - Occupation américaine
Décembre 1995 - Vingt trois mille soldats étrangers envahissent notre sol pour restaurer le président Jean Bertrand Aristide à sa place au Palais National au nom de la "démocratie": Une forme d'occupation voilée
2004 - La stupidité, le manque de vision et la division au sein de la société haïtienne, une troisième fois une autre force d'occupation voilée a pris la relève sous le nom de MUNISTAH depuis le départ de Jean Bertrand Aristide pour l'Exil.
Sur l’investigation du bureau central de la banque de Crédit (Port-au-Prince), un audit a été fait en 1994 concernant l’existence de ce compte. Des transactions de retraits ont été effectuées sur ce compte alors que le propriétaire était décédé depuis Septembre 1990. La direction générale de la banque Nationale de crédit était obligé de révoquer la majorité des employés subalternes et les responsables ont été transférés à Port de Paix et à Petit Goâve.Toutefois la somme enlevée sur le compte du docteur Roger Lafontant n’avait jamais retourné sur le compte.
Le comportement insolite de la classe politique haïtienne, l'irresponsabilité d'une élite intellectuelle, et le souci " I do not care" de la bourgeoise économique haïtienne hypothèquent à maintes reprises la souveraineté de notre nation en trahissant le serment fait par nos vaillants ancêtres.
1914 - 1928 - Occupation américaine
Décembre 1995 - Vingt trois mille soldats étrangers envahissent notre sol pour restaurer le président Jean Bertrand Aristide à sa place au Palais National au nom de la "démocratie": Une forme d'occupation voilée
2004 - La stupidité, le manque de vision et la division au sein de la société haïtienne, une troisième fois une autre force d'occupation voilée a pris la relève sous le nom de MUNISTAH depuis le départ de Jean Bertrand Aristide pour l'Exil.